Belgique - Bruxelles - Schuman - Berlaymont - Siège de la Commission européenne, EmDee, CC BY-SA 4.0
Comme annoncé dans la presse cette semaine (src., src.), dans le cadre de ses mesures sur les services numériques (DSP pour Digital Services Package), la commission européenne veut réglementer les Big Tech pour (on cite) : « [créer] un espace numérique plus sûr et plus ouvert, fondé sur le respect des droits fondamentaux ».
 
Bien que ces intentions soient louables, dommage que cette législation n'oblige pas Apple à implémenter le format ODF. Apple est désormais isolé. C'est en effet le seul acteur disposant d'une suite bureautique d'ampleur qui n'implémente pas ce seul standard ouvert.
 
En effet, dans le cadre de la législation sur les marchés numériques (DMA pour Digital Markets Act), certaines entreprises sont considérées comme « gardien d'accès ».
 
A ce titre, celles considérées comme telles devront « permettre aux développeurs d'intégrer leurs applications et services numériques directement avec ceux [du] contrôleur d'accès [incluant] l'interopérabilité des services de messagerie, d'appel vocal et d'appel vidéo [...] ».
 
Notre question pour Margrethe Vestager (vice-présidente de la commission européenne) et Thierry Breton (commissaire européen en charge notamment de l'industrie numérique) : Pourquoi se limiter aux messageries et aux appels ? Pourquoi la bureautique pourtant utilisée de façon quotidienne dans le secteur est à nouveau mise de côté ?